Ce dimanche un ciel bas nous reçoit sur le Causse, bardés de cordes nous plongeons dans les entrailles du plateau. Fred nous dit le réseau est propre ?
Quelques sables mouvant et quelques kilogs de plus aux pieds nous arrivons effectivement dans un endroit plus stable. Normal la glaise s' accroche rarement sur les parois verticales. Quelques réminescences à la jeunesse de Casteret, et "voletant de parois en parois" dans le style du bourdon plutôt que celui de la libellule, nous arrivons enfin dans un lieu plus clément. Mais là, c' est en équilibriste qu' il faut avancer pour éviter les nombreuses traces autour de nous. Le réseau se défend mais nous sommes têtus. Je mitraille à qui mieux mieux. L'heure du retour sonne mais tout n'est pas dit, elle souffle la baleine ; ne reste plus qu'à trouver l'évent. Retour vers le monde d'en haut sous une grisaille d'automne.
